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Installations précaires

 

Sur fond de culture techno, voire psychédélique, Richard Jouy réalise des œuvres insolites qui se comportent comme des impromptus plastiques et ludiques. A l’instar de l’Arte Povera, mouvement italien des années 60 dont la spécificité était de privilégier le processus de creation à l’oeuvre finale, Richard Jouy ritualise son geste artistique et insuffle aux objets qu’il récupère une énergie nouvelle. Ils deviennent ainsi des fétiches, des objets transitionnels ou des effigies ironiques et drôles de la société de consommation. Ce protocole leur assigne une nouvelle vie et une nouvelle signification.

Pour réaliser ses oeuvres, il utilise des nouveaux matériaux pauvres comme le linoleum, le mortier, la moquette, le scotch ou des rebuts de textiles contemporains. En détournant l'identité et l’utilité première de ces matériaux, il résiste à toute tentative d’appropriation. Son geste artistique se veut politique et engagé et son travail foncièrement nomade, insaisissable et inclassable.

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